Depuis le coup de force qui évincé a du pouvoir Mohamed Bazoum, au Niger, l’économie du pays va mal et les putschistes en sont conscients.
Niamey est frappé par des sanctions inédites imposées par la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Depuis plusieurs mois, les populations souffrent et ne savent plus à quel saint se vouer.
Malgré ces sanctions, le président déchu n’a pas été rétabli dans ces fonctions et la pauvreté s’est accrue dans le pays. Au fil du temps, le pays a tourné la page Bazoum et entend se refaire une santé financière.
Pour redresser l’économie du Niger, les putschistes qui ont pris le pouvoir ont déjà leurs plans.
A la faveur de son intervention le 10 décembre 2023 sur Radio-Télévision Sahel (RTS), chaîne de service public, Abdourahamane TIANI a dévoilé la stratégie de son gouvernement pour renflouer les caisses de l’État.
Le chef de la junte nigérienne veut s’appuyer sur le pétrole. « Nous pouvons espérer les premières sorties de barils du brut nigérien », a-t-il affirmé.
Dans la même veine, il a fait que : « dès janvier 2024, le Niger produira 90 000 barils par jour qui devraient être acheminés par le pipeline de 2000 kilomètres construit par la China National Petrolum Corp, pour le site de Sèmè Kraké au Bénin ».
Il est évident que les nouveaux hommes forts du pays comptent énormément sur l’or noir produit dans le pays pour financer les projets destinés à améliorer le quotidien des populations.
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