Après le coup de force qui a évincé Mohamed Bazoum du pouvoir au Niger, les militaires qui dirigent le pays ont coupé les ponts avec de nombreux pays.
Le moins qu’on puisse dire, la France présidée par Emmanuel Macron, est sur la liste noire des pays avec lesquels le Niger ne veut plus collaborer.
Fermeture d’ambassade, renvoi des troupes françaises sont entres autres les décisions qui ont été prises par Abdourahamane Tiani et ses hommes.
Désormais, Niamey entend collaborer avec des pays comme la Russie, la Turquie.
Les États-Unis ne veulent pas laisser la place à la Russie.
L’objectif visé par le pays de l’oncle Sam est de contrecarrer les ambitions de Moscou dans le Sahel.
Jusqu’où les Américains sont-ils prêts à aller pour sauver leur base ?
Une chose est sûre, affirme un observateur, Washington fera tout pour contrecarrer les ambitions de Wagner ou d’Africa Corps, nom de la nouvelle entité russe au Sahel.
En clair, pour les États-Unis, il est hors de question de laisser le champ libre à Vladimir Poutine.
Pour cela, Washington fait feu de tout bois pour rester à Niamey et n’hésite pas à sortir le chéquier pour financer l’achat des armes au profit du Niger.
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