Au Niger, la situation de la presse, le 4e pouvoir inquiète énormément les acteurs du domaine depuis quelques années.
Depuis l’avènement de la Covid-19 jusqu’à nos jours, la presse nigérienne est confrontée à un sérieux problème de rentabilité.
Selon nos confrères de l’AFP, les sanctions imposées au pays à la suite du coup d’Etat du Général Abdourahamane Tiani contre l’ex président Mohamed Bazoum, n’arrange pas les choses.
Désormais, plusieurs sont les médias qui peinent à trouver des annonceurs pour faire vivre leur entreprise. De plus, même l’achat des journaux papiers n’est plus en vogue comme auparavant et cela devient un véritable casse-tête pour les journalistes.
Résultat des courses, plusieurs sont les hommes de média nigériens qui se retrouvent sans salaire durant plusieurs mois.
Le pays étant sous des sanctions, il n’est plus le théâtre des conférences internationales, des séminaires ou d’autres activités qui constituaient auparavant une opportunité d’affaires pour les médias.
« Sur la vingtaine de titres qui paraissent régulièrement (avant les sanctions ), sept sortent actuellement. Les autres ont disparu », constate Souley Zabérou, le Directeur du journal le Temps chez nos confrères de l’AFP.
Aussi, il faut noter que la presse est confrontée au problème de la flambée des prix des outils qu’elle utilise pour l’impression des journaux.
Cette situation de chute d’environ 50% des chiffres d’affaires de la presse entraîne logiquement des licenciements au sein de médias afin de pouvoir faire face aux charges.
Dans le même temps, les radios et télévisions aussi ont considérablement réduit leurs programmes afin de pouvoir toujours exister.
Toutes ces situation font craindre le pire aux différents syndicats et associations de journalistes dans le pays. Se dirige-t-on vers la disparition du 4e pouvoir au Niger ? s’interroge énormément de confrères.
Avec AFP