Niger : un an après le coup d’État ; l’étau se desserre autour des putschistes, des milliards du FMI pour….

Niger : un an après le coup d’État ; l'étau se desserre autour des putschistes, des milliards du FMI pour....

Crédit Photo : Aïr Info

Un an après le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum du pouvoir au Niger, l’étau se desserre autour des putschistes car, le FMI a décidé d’accompagner à nouveau le pays dans la réalisation des projets destinés à changer le cadre de vie des populations.

Après avoir bloqué le décaissement de plusieurs enveloppes financières à l’endroit du pays, le FMI a changé de fusil d’épaule. Désormais, l’institution de Bretton Woods est disposée à financer les projets indispensables au bonheur des populations.

Après avoir déjà décaissé des milliards au profit de la junte au Niger, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a validé le 17 juillet 2024 le versement immédiat de 70 millions de dollars soit plus de 42 milliards de FCFA à destination du Niger, dans le cadre de plusieurs programmes d’aide en cours avec le pays du Sahel, un peu moins d’un an après le coup d’État qui a renversé le président Mohamed Bazoum.

Par cette aide financière, le FMI entend aider les putschistes à renforcer la stabilité macro-économique du Niger d’une part et financer la transition écologique, ceci un an après le coup d’État.

Ces différentes enveloppes financières interviennent dans un contexte où la CEDEAO a levé une grande partie de ses sanctions et la Banque mondiale finance de nouveau certains projets. Si l’on ajoute à cela la bonne santé du secteur pétrolier, cette année, l’économie nigérienne devrait fortement progresser.

Le FMI n’est pas le seul organisme qui soutient dorénavant le pays. En plus de lui, on peut compter la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement ainsi que des pays à l’instar des Etats-Unis, de la Russie, de la Turquie, ect…

Le FMI table sur une croissance à deux chiffres au Niger

Le FMI table ainsi sur une inflation contenue et sur une croissance à deux chiffres : elle pourrait atteindre plus de 10 % en 2024.

« L’économie nigérienne a été très affectée par l’instabilité politique et les sanctions consécutives à la prise de pouvoir par l’armée en juillet 2023.

Néanmoins, les perspectives à court et moyen terme se sont améliorées, entre la levée des sanctions, l’exportation de pétrole et l’amélioration de la production agricole », a souligné la directrice générale adjointe du Fonds, Antoinette Sayeh, citée dans le communiqué.