Il n’a pire aveugle que celui qui refuse de voir la réalité sur la crise au Niger. S’il y a bien une vérité qui crève aux yeux, c’est bien les difficultés que vivent les populations nigériennes depuis le coup d’État dirigé par Abdourahamane Tiani et ses hommes.
En effet, depuis que Mohamed Bazoum a été renversé du pouvoir au Niger en juillet 2023, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a pris des sanctions drastiques afin de faire plier les putschistes pour un retour à l’ordre constitutionnel au Niger.
Mais depuis, rien n’y fit. La situation n’a pas changé. Le pays est toujours dirigé par la junte et la page Bazoum semble avoir été tournée.
Mais la CEDEAO n’en démord pas. Niamey est toujours sous les sanctions imposées et le président déchu n’est toujours pas libre de ses mouvements.
Ces sanctions impactent fortement le quotidien des populations.
Le Niger est frappé de plein fouet par les mesures prises par l’instance régionale même si du côté des putschistes, on reste optimiste.
Le secteur énergétique est l’un des secteurs les plus touchés. Avant le début de la crise, Abuja fournissait au Niger 70% d’électricité.
Pour compenser le déficit afin de satisfaire la clientèle, la société nationale d’électricité au Niger a dû compenser par l’usage des centrales thermiques, gourmandes en carburant.
Dans la même logique, celle-ci a également pu compter sur sa centrale solaire de Gorou Banda.
Malgré tout ces efforts, Nigelec n’a pas atteint les objectifs prévus.
La société nationale a terminé l’année dans le rouge avec un déficit de près de 15 milliards de FCFA.
Les perspectives pour l’année 2024 aussi s’annonce mauvaises. Le déficit prévisionnel pour 2024 est estimé à 44 milliards de FCFA.
Cette situation est un énorme casse-tête pour les nouveaux hommes forts du pays qui travaillent déjà à trouver la solution.
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