Le général Abdourahamane Tiani, chef de la junte au pouvoir au Niger, a pris une décision stricte concernant les étrangers.
Une ordonnance a été signée pour renforcer les conditions d’entrée et de séjour dans le pays. Cette mesure vise à protéger le Niger contre les risques d’infiltration et de déstabilisation.
Désormais, tout étranger doit présenter des documents de voyage ou de séjour en règle. Les autorités imposent des contrôles rigoureux pour s’assurer du respect de ces nouvelles exigences. Ceux qui ne se conforment pas s’exposent à des sanctions sévères.
Les mesures incluent l’expulsion, le refoulement ou la rétention administrative. Les étrangers en infraction pourraient également être rapatriés ou reconduits à la frontière.
En plus de ces sanctions administratives, des peines d’emprisonnement de deux à cinq ans sont prévues. Les amendes peuvent atteindre jusqu’à cinquante millions de francs CFA.
Ces règles ne s’arrêtent pas aux étrangers. Toute personne hébergeant un étranger sans déclaration préalable aux autorités risque des sanctions pénales. Cette disposition renforce la vigilance générale et responsabilise les citoyens.
Le gouvernement du général Tiani a justifié ces décisions par un contexte régional tendu au Niger. Le pays fait face à des défis sécuritaires croissants, notamment liés à la présence de groupes armés et à l’instabilité politique dans la région.
Les autorités estiment que ces mesures permettront de mieux contrôler les mouvements transfrontaliers.
Ces restrictions s’inscrivent dans une stratégie plus large. Depuis le coup d’État qui a porté la junte au pouvoir, le général Tiani cherche à renforcer l’ordre et la sécurité dans le pays. En resserrant les conditions d’accueil des étrangers, le gouvernement espère réduire les menaces potentielles.
Cette politique suscite toutefois des interrogations. Certains craignent qu’elle ne complique la situation pour les migrants et les travailleurs étrangers. D’autres estiment qu’elle pourrait affecter les relations avec les pays voisins.
Pour l’instant, les autorités restent fermes. Le Niger, selon elles, doit prioriser sa sécurité nationale. Cette position reflète par ailleurs les préoccupations croissantes du gouvernement face aux tensions régionales.
Les prochaines semaines permettront d’évaluer l’impact de ces mesures sur le terrain.