Depuis le coup d’État survenu le 26 juillet dernier au Niger, la situation politique et sécuritaire dans le pays suscite des inquiétudes, particulièrement parmi les nations voisines.
La menace d’une intervention militaire de la part de la CEDEAO a jeté une ombre sur la région. Cependant, tous les pays de l’Afrique de l’Ouest ne sont pas en accord.
Le Mali et le Burkina Faso se sont distingués en sollicitant l’intervention de l’ONU et de l’UA pour prévenir toute action militaire susceptible d’aggraver la situation déjà complexe au Niger.
Ces pays voisins ont exprimé leurs préoccupations quant aux conséquences potentielles d’une telle intervention.
Ils craignent des répercussions majeures sur les plans sécuritaire et humanitaire, ainsi que la possibilité de désintégration de la CEDEAO, l’organisation régionale qui joue un rôle central dans la stabilité de l’Afrique de l’Ouest.
Le coup d’État au Niger a engendré des réactions variées au niveau national et international.
❗️ [ 🇳🇪 NIGER ]
🔸 Le Burkina Faso et le Mali appellent l'ONU et l'Union Africaine à empêcher « toute intervention militaire contre le Niger dont l’ampleur des conséquences sécuritaires et humanitaires serait imprévisible, y compris le risque de dislocation de la CEDEAO ». pic.twitter.com/KvKSLqVzms
— (Little) Think Tank (@L_ThinkTank) August 9, 2023
Les appels lancés par le Mali et le Burkina Faso à l’ONU et à l’UA reflètent leur volonté d’éviter une escalade de la crise. Leur objectif est de préserver la stabilité régionale en faisant appel à des organisations internationales reconnues et crédibles.
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