Au Niger, les choses ne sont pas très reluisantes en ce moment pour les entreprises occidentales du secteur de l’uranium.
Récemment, les nouveaux hommes forts de Niamey ont retiré au géant Français de l’industrie minière, Orano, son permis d’exploitation d’un des plus grands gisements d’uranium au monde.
Deux semaines après cette décision qui a fait couler beaucoup de salive et d’encre, une autre société occidentale vient de subir le même sort.
En effet, comme avec Orano, la junte militaire au pouvoir au Niger vient de retirer le permis d’exploitation d’un important gisement d’uranium au Canadien GoviEx.
Ainsi, l’important gisement d’uranium de Madaouéla ne sera plus exploité par le groupe Govi High-Power Exploration. Telle est la décision prise par le régime militaire en place à Niamey.
L’annonce de cette décision des autorités nigériennes a été rendue publique par la société canadienne le jeudi 04 juillet 2024.
« GoviEx a été informé par le gouvernement de la République du Niger, par une lettre du ministère des Mines, qu’il n’a plus de droits sur le périmètre du permis d’exploitation minière de Madaouéla, qui est maintenant dans le domaine public », a annoncé le groupe dans un communiqué.
Toutefois, le groupe canadien GoviEx déplore le fait que la « décision de [lui] retirer » ses droits « ne suive pas la procédure dictée par le code minier en vigueur ».
Il « se réserve le droit de remettre en cause » cette décision « devant des juridictions compétentes nationales ou internationales ».
« Avec le redressement récent des prix de l’uranium, le projet de Madaouéla était prêt pour son développement et l’entreprise avait commencé à avancer malgré les changements politiques au Niger depuis le coup d’Etat le 26 juillet 2023 », a également souligné GoviEx.
Un nouveau coup dur pour l’occident avec qui, les choses ne sont plus ce qu’elles étaient depuis l’accession au pouvoir des putschistes.
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