Depuis janvier 2024, le Niger a décidé de se retirer de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Cependant, le Fond monétaire international (FMI) estime que l’économie du pays sera sérieusement impactée si Niamey maintient sa position vis-à-vis de la CEDEAO.
Dans une récente analyse, le FMI a évalué les « implications macroéconomiques du retrait du Niger » de l’organisation sous-régionale.
En effet, selon plusieurs plateformes, le Fond monétaire international a établi un rapport dans lequel l’institution financière mondiale annonce des impacts négatifs sur l’économie nigérienne si la décision est maintenue.
Ainsi, à en croire la plateforme financière Sikafinance, selon l’institution financière mondiale, la croissance économique du Niger pourrait connaître un ralentissement en 2025 si les autorités maintiennent leur position.
Déjà en ce qui concerne l’année 2024, l’institution pense que ce pays de l’Afrique sahélienne pourrait connaître le plus haut taux de croissance du continent africain.
Selon les prévisions de l’instance, le pays devrait connaître une croissance économique allant jusqu’à 10,6 % en 2024 grâce à ces exportations de pétrole et la reprise des activités économiques après la levée des sanctions qui pesaient sur Niamey.
Cependant, dès 2025, cette croissance connaîtra une chute en raison de son retrait de la CEDEAO.
« Le Fonds monétaire international (FMI) estime que cette décision pourrait ralentir de 0,8 point de pourcentage la croissance de la nation ouest africaine en 2025.
Concrètement, les analystes du FMI situent l’impact économique de cette sortie à trois niveaux : le commerce transfrontalier, la mobilité de la main-d’œuvre et l’instauration d’un climat d’incertitude », a rapporté Sikafinance.