Après le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum du pouvoir au Niger, Patrice Talon avait été l’un des premiers chefs d’État a critiqué publiquement le coup de force.
Dans la logique des sanctions prises par la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour forcer la main aux putschistes afin que l’ordre constitutionnel soit rétabli, le Bénin avait fermé ses frontières terrestres avec le Niger.
Depuis lors, le Niger et le Bénin se rendent coup pour coup. Les relations entre les deux pays se sont détériorées au point où c’est désormais du tic au tac.
Quelques mois après la fermeture, le Bénin est disposé à aller de l’avant.
Quoi qu’on dise, la fermeture des frontières terrestres avec le Niger a impacté l’économie béninoise plus précisément le trafic au port de Cotonou.
En effet, le Port Autonome de Cotonou (PAC) était, la plateforme utilisée par Niamey pour ses opérations portuaires.
Mais depuis la fermeture des frontières, la junte nigérienne a déconseillé le port de Cotonou à ses citoyens et les oriente désormais vers un autre port de la sous région.
Pour corriger le tir, Patrice Talon a clairement exprimé sa volonté d’ouvrir les frontières.
« Dans quelques semaines, la situation va se décanter », a-t-il déclaré à la faveur d’une rencontre tenue avec les médias locaux.
En clair, les frontières terrestres seront réouvertes même si la CEDEAO ne lève pas les sanctions.
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