Les premières heures après le coup d’État qui a renversé du pouvoir Mohamed Bazoum au Niger, le président de la République du Bénin, Patrice Talon, s’était empressé de condamner le coup de force.
Dans la même logique, il avait annoncé que des dispositions seront prises pour faire rétablir le président déchu dans la plénitude de ses fonctions.
Par la suite, des sanctions ont été prises afin de faire plier les putschistes.
Malgré ces sanctions, Mohamed Bazoum n’a pas été libéré et n’est toujours pas rétabli dans ses fonctions.
Ces sanctions prononcées contre la junte nigérienne a également impacté l’économie béninoise.
Alors que tout concourt à une croissance forte avec une montée de son apport en recette publique, le Port autonome de Cotonou en cette année de 2023, a chuté drastiquement. Les indicateurs de performances du poumon de l’économie nationale sont tombés complètement en désuétude.
Au nombre des facteurs qui justifient ces mauvaises performances, figure la fermeture de la frontière avec Niamey suite aux sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Pour de nombreux experts, Patrice Talon s’est tiré une balle dans le pied pour ce qui est de la gestion de la crise au Niger et son pays en paie le prix fort.
En témoigne un article de presse publié sur le site classe-export.com.
Un des responsables du port de Cotonou affirme que : « depuis presque un an, la situation au Niger a porté préjudice au Bénin : la fermeture des frontières a stoppé le 3ème débouché commercial du pays, et pour le Port de Cotonou cela s’est traduit par une perte sèche de 20% de son trafic ».
Retrouvez l’actualité sur notre compte TikTok