Depuis le coup d’État qui a fait partir Mohamed Bazoum du pourvoir au Niger, les relations entre Cotonou et Niamey se sont détériorées.
Dès les premières heures du coup de force, le président de la République du Bénin, Patrice Talon, a critiqué vertement les putschistes au pouvoir.
Le Bénin ainsi que plusieurs autres pays de la CEDEAO ont fermé leurs frontières avec le Niger.
Durant plusieurs mois, la communication a été rompu et les deux pays se rendent coup pour coup.
Les militaires ont refusé de libérer Mohamed Bazoum et la CEDEAO exige la libération de ce dernier avant toute négociation.
Les lignes ont bougé désormais. Dans son discours face à la nation, Patrice Talon a annoncé l’ouverture des frontières avec le Niger.
De son côté, la junte nigérienne a libéré le fils et la femme du président déchu.
Mohamed Bazoum n’est toujours pas libre de ses mouvements.
C’est pour obtenir la libération de ce dernier que la CEDEAO a dépêché au Niger ce jeudi 25 janvier 2024, les ministres des Affaires Étrangères de trois pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Parmi ces trois émissaires de l’instance régionale présents au Niger, figure le ministre des affaires étrangères du Bénin, Shegun Bakari, envoyé par Patrice Talon.
Il est question d’échanger avec les autorités nigériennes pour la libération Du président déchu.
Selon Bip Radio, « la délégation ministérielle prévoit de rester à Niamey pendant quelques heures, au cours desquelles, elle aura l’occasion de rencontrer les autorités de la transition.
Parmi les objectifs de cette visite figure la volonté de rencontrer le président Mohamed Bazoum, dont la libération est une exigence majeure exprimée par les ministres ».
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