Niger : Nicolas Sarkozy prédit l’échec imminent des auteurs du coup d’État

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Crédit photo : GONZALO FUENTES / POOL / AFP

Plusieurs semaines après le coup d’État qui a renversé le président Mohamed Bazoum du pouvoir, sa réaction était l’une des plus attendues.

L’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, puisque c’est de lui qu’il s’agit s’est prononcé sur la crise qui secoue le Niger.

Sans détour, l’ancien président français a exprimé avec fermeté sa conviction quant à l’échec imminent des auteurs du coup d’État au Niger, tout en détaillant les raisons profondes de l’animosité croissante selon lui contre la France au Sahel.

Dans un entretien approfondi accordé au Figaro, il donne un aperçu de la situation complexe dans la région, tout en reliant les événements actuels à la présence historique de la France en Afrique.

Selon lui, le cœur du problème réside dans la présence continue des forces françaises au Sahel, une région qui englobe plusieurs anciennes colonies françaises.

Sarkozy affirme que « Le problème est profond et en réalité insoluble car il est celui de la présence prolongée de notre armée dans nos anciennes colonies ».

Cette longévité, selon lui, suscite l’animosité, malgré les intentions bienveillantes de la France.

Sarkozy souligne un aspect souvent ignoré dans les discussions internationales sur l’intervention militaire : l’effet de la durée. « Aussi bonnes et généreuses soient nos intentions, toute mission qui s’éternise finit par nous faire apparaître (…) comme une force d’occupation », dit-il.

Cette perception est d’autant plus problématique que la région du Sahel est déjà politiquement et socialement instable, avec de nombreux mouvements rebelles et groupes terroristes opérant à travers ses frontières.

L’ancien président se montre également critique envers les dirigeants émergents de coups d’État militaires.

Il est convaincu que « les Africains eux-mêmes » reconnaîtront « l’impasse dans laquelle les conduisent ces soi-disant dirigeants issus de coups d’État militaires ».

Il est particulièrement catégorique quant au sort des auteurs du coup d’État du 26 juillet, qui a vu le président Mohamed Bazoum être évincé du pouvoir : « Leur échec est certain », prévient-il.

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