La République du Niger vient de franchir une étape très importante dans le développement de son secteur sanitaire.
Dorénavant, la chirurgie cardiaque à cœur ouvert devient une réalité dans ce pays d’Afrique Sahélienne.
La chirurgie à cœur ouvert est désormais possible à l’Hôpital Général de Référence de Niamey, la capitale nigérienne.
Le lundi 28 avril 2025, à l’Hôpital Général de Référence de Niamey, a eu lieu le lancement des travaux de chirurgie à cœur ouvert en République du Niger.
Cet événement qui marque un nouveau tournant dans le secteur sanitaire nigérien, a été présidé par le ministre nigérien de la Santé et de l’Hygiène Publique, le Médecin colonel-major Garba Hakimi.
Le lancement de cette technique médicale très avancée au Niger a été possible grâce à une étroite collaboration entre les experts du Burkina Faso et ceux du Niger.
Selon l’Agence nigérienne de presse, les « échanges d’expériences des deux pays en la matière ont abouti aujourd’hui à la possibilité pour le Niger de procéder désormais à de telles opérations à l’hôpital général de référence de Niamey ».
Il faut souligner que la disponibilité de cette chirurgie médicale de pointe peu pratiquée en Afrique, au Niger, constitue une avancée majeure pour ce pays sahélien, mais également une bonne nouvelle pour les patients souffrant de maladies cardiaques.
Pour le ministre nigérien de la santé, « cette activité de chirurgie à cœur ouvert à l’Hôpital Général de Référence marque une étape importante dans le renforcement des liens entre le Burkina Faso et le Niger ».
« Qui l’aurait cru, dans un passé très récent, que le Niger et le Burkina, sans l’appui des pays dits développés, pourraient organiser des activités de chirurgie cardiaque à cœur ouvert, une technicité médicale très avancée, pratiquée dans une poignée de pays africains seulement », s’est réjoui le ministre.
« Ce moment est l’illustration parfaite de notre quête de souveraineté, notamment de souveraineté sanitaire. Grâce à la protection divine, nos enfants, frères et sœurs atteints de cardiopathies nécessitant des interventions à cœur ouvert seront désormais pris en charge sur place, réduisant ainsi leurs souffrances, celles de leurs familles et les coûts élevés des évacuations vers l’étranger », a-t-il ajouté.