Niger : Mauvaise nouvelle pour les putschistes, la France s’est tirée une balle dans le pied

"La France aurait dû défendre Mohamed Bazoum au Niger dans les 24 heures suivant le coup d'État"

Crédits photo : Collage Photo / Human Rights Watch / La tribune (Reuters)

A chaque jour son épisode dans la crise qui secoue le Niger depuis plusieurs mois.

Niamey est toujours dirigé par les militaires avec à leur tête le général Abdourahamane Tiani, depuis le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum.

Depuis ce coup de force, le pays est au centre des attentions sur la toile, et lors des sommets régionaux et internationaux.

Il ne se passe pas un jour sans que la junte au pouvoir se soit frappée par des sanctions avec pour objectif, le retour à l’ordre constitutionnel.

La dernière sanction en date est relative à la suspension du Niger de toutes les instances de l’Organisation Internationale de la Francophonie. En clair, le pays ne pourra plus prendre part aux activités de l’OIF.

Pour se justifier, l’organisation évoque le coup de force mené par Abdourahamane Tiani. Pour le moment, les nouveaux hommes forts du pays n’ont pas encore réagi à cette sanction.

Mais, on imagine mal que cette décision de l’Organisation Internationale de la Francophonie puisse faire plier les militaires au pouvoir afin qu’ils décident contre toute attente de libérer Mohamed Bazoum.

Pour de nombreux analystes, cette décision de suspendre Niamey de l’OIF va porter plus atteinte à l’organisation qu’au régime militaire. D’aucun estime que la France vient de se tirer encore une balle dans le pied en prenant cette décision.

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