Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et chef de l’État du Niger le Général Abdourahmane Tiani, a révélé une information Inédite :
La France aurait proposé des fonds aux autorités nigérianes pour établir une base militaire dans l’État de Borno, avec pour objectif manifeste de déstabiliser les pays voisins.
Cette déclaration, faite le 25 décembre sur la RTN, révèle les agissements troubles de l’ancienne puissance coloniale dans la région.
Face à ces révélations, la CEDEAO a réagi promptement par un communiqué daté du 26 décembre 2024.
« La CEDEAO exprime sa profonde préoccupation face aux allégations portées contre le Nigeria et d’autres États membres de la CEDEAO.
La Commission soutient fermement le Nigeria et les autres États membres de la CEDEAO contre les allégations selon lesquelles ils parraineraient le terrorisme.
Depuis des années, le Nigeria soutient la paix et la sécurité de plusieurs pays, non seulement dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest, mais aussi sur le continent africain.
Les récents succès enregistrés par la Force Multinationale Mixte (MNJTF), dirigée par le Nigeria, démontrent l’engagement du pays envers la paix et la sécurité dans toute la région.
La CEDEAO réfute donc toute suggestion selon laquelle un pays aussi généreux et magnanime deviendrait un État parrain du terrorisme.
La CEDEAO appelle tous les États de la région à promouvoir le dialogue et la stabilité et à s’abstenir de faire des accusations qui ne sont pas soutenues par des preuves », peut-on lire dans le communiqué.
