Sous la présidence du général Tiani, le Niger va recevoir l’aide de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour relever l’un des défis les plus cruciaux du pays : la souveraineté alimentaire.
En effet, ce 3 octobre 2024, la collaboration a été matérialisée par un ambitieux programme conjoint entre les deux parties.
Ce partenariat témoigne de la volonté du gouvernement du général Tiani de répondre aux besoins fondamentaux de la population nigérienne. Le tout en renforçant la légitimité de son régime sur la scène internationale.
Pour ce faire, Niamey a accueilli un atelier crucial visant à valider la note conceptuelle du « Programme intégré d’appui à la souveraineté alimentaire ».
L’initiative dont il est question est le résultat d’une d’une étroite coopération entre le gouvernement nigérien et le système des Nations Unies. Il importe de préciser qu’il s’inscrit dans une vision à long terme pour le développement agricole du pays.
Bachir Ousseini, secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, a souligné l’importance de ce programme qui vise à moderniser l’agriculture, améliorer la productivité et renforcer la résilience face aux chocs climatiques.
Pour un pays où près de 80% des 27,7 millions d’habitants dépendent de l’agriculture pour leur subsistance, l’enjeu est de taille.
Le Niger est confronté à des défis sécuritaires, économiques et climatiques, cherche à réduire sa dépendance aux importations alimentaires en stimulant la production locale.
Cette approche de l’ONU s’aligne avec les priorités définies par le CNSP au Niger, dirigé par le général Tiani, dans le cadre du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP).
L’implication de l’ONU dans ce projet revêt une importance particulière. Luc Genot, représentant de la FAO au Niger, a rappelé l’engagement pris par les hauts responsables onusiens lors de leurs visites en juin et juillet 2024.
Au final, cette collaboration témoigne d’une reconnaissance implicite du gouvernement de Tiani par les Nations Unies, offrant ainsi une légitimité accrue au régime militaire.