C’est un fait. Les sanctions drastiques prises par la CEDEAO pour forcer la main aux militaires qui ont renversé Mohamed Bazoum du pouvoir au Niger impactent le pays.
Nombreux sont les secteurs qui sont touchés par cette crise.
Toutefois, il convient de souligner que tous les secteurs ne sont pas touchés par ces sanctions.
En effet, les ressources allouées par la BCEAO à ce pays sont demeurées inchangées, ne subissant aucune modification.
Lors de la dernière injection hebdomadaire de liquidités effectuée le 24 juillet 2023, avant l’annonce officielle des sanctions, les banques nigériennes ont pu se refinancer pour un montant de 413,78 milliards FCFA. Ce même montant a été presque identiquement reconduit lors des injections de liquidités réalisées les 31 juillet et 11 septembre suivants.
En ce qui concerne les besoins en liquidités des banques, ils sont restés relativement stables, passant de 451,68 milliards FCFA le 17 juillet 2023, avant l’entrée en vigueur des sanctions, à 435,58 milliards FCFA le 11 septembre dernier.
Il est donc indiscutable que, jusqu’à présent, ces sanctions financières n’ont eu aucun impact sur le marché interbancaire au Niger, où les établissements de crédit parviennent à obtenir les liquidités dont ils ont quasiment besoin auprès de la Banque centrale.
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