A la surprise générale, un groupe de militaires dirigé par le général Abdourahamane Tchiani, a renversé du pouvoir, Mohamed Bazoum.
Cette nouvelle a été très mal accueillie par la communauté internationale qui a réagi en prenant des sanctions jugées inhumaines par beaucoup d’activistes politiques.
La France gouvernée par Emmanuel Macron n’est pas restée indifférente à ce coup de force. Elle a pris des sanctions contre les putschistes et a exigé la libération sans délai du président déchu.
Comme une réponse du berger à la bergère, Niamey aussi a réagi en condamnant une ingérence de Paris dans les affaires du Niger.
Très vite, les relations entre les deux États se sont détériorées. En représailles, la junte nigérienne a demandé le retrait des troupes françaises de son territoire.
Après quelques semaines de bras de fer, Emmanuel Macron a autorisé le retrait des soldats français en poste à Niamey.
Quelques mois plus tard, la junte nigérienne a fait le point de l’opération de départ. « 1 346 français et 80% du matériel logistique ont été désengagés hors de nos frontières. À ce jour, il ne reste que 157 soldats français sur notre territoire dont 75 logisticiens », ont fait savoir les nouveaux hommes forts du pays.
Ils ont laissé entendre que « d’ici le 22 décembre prochain, tous les soldats français ainsi que leurs (équipements) logistiques auront définitivement quitté le Niger ».
Pour finir, la junte au pouvoir a précisé que « le processus de désengagement des troupes françaises se poursuit jusqu’ici de manière coordonnée et en toute sécurité ».
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