Le gouvernement du Niger vient d’annoncer une très bonne nouvelle aux musulmans du pays.
Concrètement, il s’agit d’un assouplissement des conditions d’organisation du pèlerinage à La Mecque (Hadj) pour les agences de voyage du pays.
Cette décision, prise lors du Conseil des Ministres du 2 mars 2024, devrait permettre à un plus grand nombre de musulmans nigériens d’effectuer le cinquième pilier de l’islam dans de meilleures conditions.
Dorénavant, le groupe d’agences de convoyage de pèlerins pourra être constitué à partir de seulement 400 pèlerins inscrits, contre 1000 auparavant.
De plus, le montant de la garantie financière à verser passe de 200 millions de francs CFA par groupe d’agences à 25 000 francs CFA par pèlerin.
Cette somme sera prise en charge par le chef de groupe des agences de voyage.
Cet assouplissement des conditions d’organisation du Hadj au Niger fait suite à la prise de pouvoir par des militaires en février 2024.
Le nouveau chef de l’Etat, le général Abdourahamane Tiani, semble ainsi favoriser un accès plus démocratique à ce rituel important pour de nombreux musulmans nigériens.
On estime que 98% de la population du Niger est de confession musulmane. Le Hadj à La Mecque revêt donc une dimension spirituelle et culturelle très forte dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Jusqu’à présent, seuls les musulmans les plus aisés pouvaient se permettre ce pèlerinage.
Cette décision du gouvernement putschiste devrait être saluée par la majorité des Nigériens. Elle symbolise également la volonté affichée du nouveau régime de se rapprocher des préoccupations du peuple, malgré le contexte politique incertain.
L’organisation facilitée du Hadj est incontestablement une bonne nouvelle pour la communauté musulmane du Niger.
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