Au Niger, les militaires qui ont renversé Mohamed Bazoum du pouvoir sont divisés.
Et pour cause, l’arrivée de nouveaux mercenaires russes à Niamey.
Encore appelés « corps africain », ces mercenaires russes qui remplacent le groupe Wagner a annoncé sur Télégram le 24 janvier dernier, le déploiement d’un contingent d’une centaine d’hommes au Burkina Faso.
Le même jour, le journal russe Vedomosti a relayé l’information selon laquelle 200 mercenaires russes seront envoyés dans cinq pays.
Il s’agit de la RCA, de la Libye, du Mali, du Burkina et du Niger.
L’éventualité de voir débarquer au Niger des mercenaires russes divise les militaires qui dirigent le pays.
Le 16 janvier 2024 à Moscou, une rencontre entre les autorités de la Russie et du Niger a eu lieu et plusieurs sujets ont été évoqués.
Les deux parties ont évoqué l’acquisition d’équipements militaires et la formation de soldats nigériens.
L’arrivée de mercenaires russes à Niamey n’était pas au menu des échanges lors de cette rencontre car, ce sujet ne fait pas l’unanimité entre les putschistes.
Selon Radio France Internationale, « les principaux responsables de la junte étaient réunis pour discuter de la perspective d’une arrivée de militaires russes.
Les échanges furent houleux. Il y avait les pro-russes d’une part : le général Tiani, chef de la junte, Salifou Modi ministre de la Défense et d’autre part Moussa Barmou, chef d’état-major des armées ».
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