Le 26 juillet 2023, Mohamed Bazoum a été renversé du pourvoir au Niger par un groupe de militaires.
La réponse de la communauté internationale ne s’est pas faite attendre. Le pays dirigé par les putschistes a été isolé. La CEDEAO, l’UA, l’Europe, les États-Unis ont pris des sanctions contre les nouveaux hommes forts du pays.
Depuis, les populations souffrent le martyr. Malgré ces sanctions, les militaires semblent avoir tourné la page Bazoum au Niger.
Le pays veut aller de l’avant. Pour cela, il faut faire un retour sur la scène internationale, mobiliser de nouveaux partenaires pour se refaire une santé financière.
C’est dans cette logique qu’une délégation nigérienne conduite par le Premier ministre nommé par le CNSP, Ali Mahamane Lamine Zeine, a pris part au sommet Arabie saoudite-Afrique qui a eu lieu le vendredi 10 novembre à Riyad.
Ce fut une belle occasion pour la junte au pouvoir de revenir sur la scène internationale, de nouer des partenariats et d’attirer des investisseurs.
Une bonne stratégie quand on sait que le pays subit de pleins fouets les sanctions imposées par la communauté internationale.
Pour de nombreux observateurs, ce retour était la chose à faire. Aucun pays ne peut prétendre, à l’ère de la globalisation, à un développement réel et durable en se repliant sur lui-même.
D’où l’importance et le bien-fondé de cette approche de la junte nigérienne. C’est une question de survie pour les nouveaux hommes forts du pays.
Nouer des partenariats, trouver de nouveaux partenaires ou disparaître. Le choix est vite fait, on l’aurait compris à travers ce retour sur la scène internationale.
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