Niger : le pays de l’AES fait fort ; pour son retour, 200 milliards ont été…

Niger 200 milliards

Crédits photo : Collage (Pexel : John Guccione / Pixabay : GDJ)

Le Niger du Général Abdourahamane Tiani vient véritablement de frapper fort sur le marché financier régional avec les 200 milliards de prêts annoncés.

En effet, après un an d’absence, le Niger n’a pas eu froid aux yeux pour son retour sur le marché financier régional.

Concrètement, le pays n’a pas fait dans la dentelle en annonçant un emprunt obligatoire de 200 milliards de francs CFA. Avec ces fonds, le pays vise à relancer son économie et surtout à rétablir la confiance des investisseurs.

Il faut noter que l’opération a été structurée en deux tranches distinctes.

La première tranche qui s’élève à 120 milliards FCFA sera émise sur cinq ans avec un taux d’intérêt de 6,60%.

Elle cible principalement les créanciers existants de l’État et leur permettant de convertir leurs créances en nouveaux titres.

La seconde tranche de 80 milliards FCFA sera quant à elle proposée sur sept ans à 6,90%.

Cette dernière s’ouvre plus largement aux investisseurs institutionnels et particuliers, sans restriction de nationalité.

Il convient de noter que l’annonce de cet immense prêt intervient alors que le Fonds Monétaire International a établi une projection positive pour le pays du Sahel.

En effet, l’institution financière prédit une croissance remarquable de 9,9% pour le Niger pour la fin 2024, suivie d’une progression de 7,3% en 2025.

Plus encourageant encore, la dette publique du pays devrait se maintenir sous le seuil critique des 50% du PIB, attestant d’une gestion macroéconomique maîtrisée.

Les garanties attachées à cet emprunt, notamment l’admissibilité aux guichets de refinancement de la BCEAO et la cotation prévue à la BRVM, renforcent son attractivité.

La période de souscription, s’étendant du 12 décembre 2024 au 2 janvier 2025, offre une fenêtre d’opportunité aux investisseurs désireux de participer au développement économique nigérien.

Nul doute qu’avec tous ces signes positifs, l’emprunt de 200 milliards annoncé par le Niger sera vite pris au sérieux par les investisseurs.