Le Niger, sous la coupole du Général Tiani, vient de marquer un tournant majeur dans son développement industriel comme le montre la nouvelle usine en construction dans le pays.
En effet, le 8 août 2024, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Asman Seydou, a présidé la cérémonie de lancement des travaux de construction d’une usine de fabrication de fer à béton. Il s’agit d’un projet porté par la société Niger-Steel Group Company Limited.
Implantée dans la région de Tahoua, plus précisément à Badaguichiri, cette nouvelle usine de production s’inscrit dans une dynamique de diversification économique et de réduction de la dépendance du Niger aux importations.
Avec un investissement global estimé à 1 880 826 481 FCFA, cette usine devrait créer près de 150 emplois directs, stimulant ainsi l’économie locale et nationale.
Cette usine ; un projet stratégique pour le Niger
Ce projet ambitieux s’inscrit pleinement dans la stratégie du gouvernement nigérien visant à promouvoir l’industrialisation du pays.
En produisant localement du fer à béton, un matériau essentiel pour le secteur de la construction, le Niger renforce son autonomie et réduit ses coûts d’importation.
La réalisation de cette usine est le fruit d’un partenariat public-privé réussi entre l’État nigérien et la société Niger-Steel Group Company Limited.
Le gouvernement a apporté son soutien en offrant un cadre fiscal incitatif à l’investisseur, démontrant ainsi sa volonté de favoriser le développement du secteur privé.
Des retombées positives attendues
Au-delà de la création d’emplois, cette nouvelle usine devrait avoir des impacts positifs sur plusieurs fronts. Tout d’abord, il s’agit d’un facteur de développement du secteur de la construction. Une production locale de fer à béton permettra de réduire les coûts de construction et de stimuler l’activité dans ce secteur.
Ensuite, on comptera l’amélioration de la balance commerciale. En effet, en réduisant les importations de fer à béton, le Niger pourra améliorer sa balance commerciale et renforcer sa monnaie.
Enfin, il s’agit d’une opportunité de transfert de technologies. Concrètement, le partenariat avec une entreprise étrangère permettra de transférer des savoir-faire et de développer les compétences locales.