Le mardi 16 septembre 2025, les ministres de la Justice des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont rencontré le président de la transition du Niger, le général Abdourahamane Tiani.
En effet, le lundi 15 septembre 2025, a eu lieu à Niamey, la capitale nigérienne, la deuxième réunion des ministres de la Justice de la nouvelle organisation sahélienne.
Ainsi, au lendemain de cette rencontre, ils ont été reçus par le chef d’État nigérien, le général Tiani.
La délégation était constituée des Gardes des sceaux malien, Mamadou Kassogue, nigérien Alio Daouda et burkinabè Edasso Rodrigue Bayala.
Lors de l’audience, il était notamment question pour les trois ministres, de dresser le bilan de leur réunion du lundi 15 septembre, au président nigérien.
Ce fut également pour eux, l’occasion de recueillir les conseils et suggestions de l’autorité présidentielle nigérienne.
À en croire le ministre burkinabè de la justice, cette deuxième rencontre avec ses homologues malien et nigérien s’inscrivait dans une dynamique visant à harmoniser les questions relatives à la justice et aux droits de l’homme, au sein de l’AES.
»Depuis la création de la confédération sous le leadership éclairé de nos trois chefs d’État, tous les secteurs socioéconomiques sont en voie d’harmonisation, et il était question que la justice et les droits de l’homme ne restent pas en marge de cette dynamique qui tend vers le bonheur de nos populations au niveau de la confédération.
C’est dans cette logique que nous nous sommes réunis le 29 et le 30 mai à Bamako, et des recommandations ont été adoptées », a expliqué M. Edasso Rodrigue Bayala à leur sortie d’audience avec le dirigeant nigérien.
Il a également souligné qu’il était impératif pour eux, de se réunir à Niamey ‘’pour faire le point et le niveau d’avancement de mise en œuvre de ces recommandations ainsi que le projet que nous avions en commun en matière de justice et des droits de l’homme’’.
Selon ses propos, au cours de l’audience avec le dirigeant du Niger, ils ont pu bénéficier de conseils très importants pour le renforcement de l’intégration juridique et judiciaire au sein de la nouvelle alliance sahélienne.