Le président de la transition du Niger, le général Abdourahamane Tiani a pris une importante décision en faveur du secteur des Mines et des Hydrocarbures.
Cette décision inattendue du chef d’État nigérien impactera significativement l’économie locale.
En effet, le patron de la junte militaire nigérienne envisage de promouvoir le contenu local dans le secteur des Mines et des Hydrocarbures.
L’annonce a été rendue publique grâce à un communiqué du Secrétariat général du gouvernement nigérien.
Dans ledit communiqué en date du vendredi 02 août 2024 et signé du président de la transition nigérienne, le général Tiani, ce dernier ordonne l’immersion du contenu local dans le secteur des Mines et des Hydrocarbures.
En effet, le général Abdourahamane Tiani a délivré une ordonnance relative au contenu local dans le secteur des Mines et des Hydrocarbures.
Selon la presse locale, « le contenu local est un ensemble d’initiatives prises en vue de promouvoir l’utilisation des biens et services locaux ainsi que la formation et le développement des capacités locales dans toute la chaîne de valeur de l’industrie minière, pétrolière et gazière ».
À en croire la note du secrétariat général du gouvernement de Tiani, les entrepreneurs ou opérateurs locaux pourront désormais intervenir dans ce secteur d’activité.
« Aux termes de cette ordonnance, plusieurs obligations sont désormais mises à la charge de tout entrepreneur ou opérateur désirant intervenir dans les secteurs des mines et des hydrocarbures, comme sous-traitant, prestataire ou fournisseur de biens et services », a souligné le communiqué.
Selon la note, il s’agit en partie « de la création d’une entreprise de droit nigérien immatriculée au Registre de Commerce et de Crédit Mobilier et ouverte aux investisseurs nigériens, de l’utilisation en priorité des matières premières, produits et services locaux disponibles au Niger, de l’emploi en priorité du personnel nigérien et la mise en place d’un programme de formation et de promotion du personnel nigérien, du transfert de technologies et de connaissances au profit des entreprises locales sur la base d’un plan de transfert de compétences et de savoir-faire, et de la souscription de contrats d’assurances auprès des sociétés d’assurances du Niger pour couvrir les risques liés aux activités dans les secteurs concernés ».
l’État nigérien entend personnellement veiller au respect de ces exigences définies par l’ordonnance.