Le Niger du général Tiani est toujours en “guerre” ouverte avec l’Union européenne. En effet, les dirigeants nigériens ne cessent d’exprimer leur mécontentement à l’encontre des nations européennes et notamment de la France, qu’ils souhaitent voir payer pour ses années de colonisation.
De nombreuses décisions ont d’ailleurs été prises en ce sens, quand bien même Paris ne bouge pas.
Ainsi, les Français ne sont plus les bienvenus au Niger. Ces derniers sont fréquemment interdits d’entrer sur le territoire.
Les tensions ont été telles que le gouvernement français a même été invité à fermer son ambassade au Niger.
En guise de réciprocité, certaines personnes, des ressortissants nigériens (notamment des étudiants) affirment ne plus pouvoir entrer, eux non plus, sur le sol français.
le général Tiani rouvre les vannes de l’immigration clandestine
Le trajet doit durer, en tout et pour tout, de 3 à 5 jours, selon les avancées, les problèmes techniques rencontrés et les éventuels vols ou pillages.
Une fois en Libye, les passeurs tenteront ensuite d’embarquer les migrants sur des navires de fortune, parfois de simples bateaux pneumatiques, afin de traverser la mer Méditerranée.
Un parcours compliqué, risqué et parfois mortel qui, si tout se déroule correctement, se termine en Italie.
Pour rappel, après le coup d’Etat du 26 juillet, la Cedeao avait effectivement brandi la menace d’une intervention militaire au Niger, pour rétablir l’ordre constitutionnel, libérer le président renversé Mohamed Bazoum et le restaurer dans ses fonctions.
Une décision soutenue par la France, qui compte environ 1.500 soldats dans ce pays sahélien, dans le cadre de la lutte antidjihadiste.
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