Sous la direction du Général Tiani et loin de la France, le Niger vient de décrocher un financement colossal de 600 milliards venant de la Banque Mondiale.
Concrètement, il s’agit de la somme vertigineuse d’un milliard de dollars, soit plus de 600 milliards de francs CFA, qui sera injecté sur douze ans dans le secteur crucial de la sécurité alimentaire.
Cette annonce, faite par Han Fraeters, représentant de la Banque Mondiale au Niger, lors d’une rencontre avec le Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, marque un tournant décisif.
Ce n’est pas la première fois depuis les événements du juillet 2023 qu’une institution financière approuve un projet d’une telle envergure pour le pays.
Mais l’ambition ne s’arrête pas là. La santé, autre pilier du développement, bénéficiera également d’un afflux de fonds significatif.
De plus, un projet de recensement général de la population et la construction d’un nouveau bâtiment pour l’Agence Nationale de la Statistique sont dans les tuyaux.
L’accent est par ailleurs mis sur la résilience face au changement climatique. Le projet PIDUREM prévoit des infrastructures de protection dans toutes les régions du pays, promettant une meilleure adaptation aux défis environnementaux.
Cette injection massive de fonds soulève cependant des questions. Comment le Niger, qui peine encore à sortir de la crise politique, pourra-t-il absorber et gérer efficacement ces ressources ?
La mise en œuvre rapide et efficace de ces projets sera cruciale pour que les populations en ressentent les bénéfices concrets.
Néanmoins, cette nouvelle donne économique pourrait bien redéfinir la trajectoire du Niger.
Loin de l’isolement redouté après sa rupture avec la France, le Niger semble avoir trouvé de nouveaux partenaires prêts à investir dans son avenir, comme le montrent les 600 milliards annoncés. Une page se tourne, et avec elle, l’espoir d’un nouveau chapitre pour le peuple nigérien.
Retrouvez l’essentiel de l’actualité sur notre compte Tiktok.