Comme une traînée de poudre, la nouvelle s’est répandue dans la soirée du lundi 8 janvier 2024.
Au Niger, le fils de l’ancien président Mohamed Bazoum est désormais libre de ses mouvements.
Il a été libéré à la faveur d’une décision du tribunal militaire en date de ce 08 janvier 2024.
Même s’il s’agit d’une décision provisoire du juge d’instruction du tribunal militaire à charge, le concerné pourra aller et venir dans le pays.
Il faut noter que la libération du président déchu fait partie des exigences de la Communauté Économique des d’État de l’Afrique de l’Ouest avant toute discussion avec le gouvernement de la transition dirigé par le Général Abdourahamane Tiani.
Les nouveaux hommes forts du pays avaient jusque-là refusé de libérer ce dernier.
Cette décision pourrait être le début de la résolution de la crise qui secoue le Niger depuis le 26 juillet 2023.
La CEDEAO devrait se prononcer sur ce geste des putschistes et pourrait décider d’assouplir les sanctions imposées à Niamey.
La communauté internationale suit de très près les évènements qui se passent au Niger depuis le coup de force qui a renversé Mohamed Bazoum du pouvoir.
Il faut souligner que dans le pays est en deuil depuis la bavure de l’armée nigérienne qui a causé la mort d’une dizaine de personnes.
En effet, suite à des frappes aériennes dans le village de Tiawa, région de Tillabéri pour tuer les terroristes, de nombreux civils dont les identités n’ont pas été rendues publiques ont perdu la vie.
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