Après avoir chassé la France de son territoire, le Niger de Tiani a décidé de prendre son destin en main.
Niamey travaille à mobiliser lui-même les ressources nécessaires pour financer les projets destinés à changer le cadre de vie des populations.
Le Niger est intervenu ce 8 mai sur le marché des titres publics de l’UMOA, avec pour objectif initial, la mobilisation de 20 milliards FCFA.
Cette sortie s’est déroulée via un seul instrument, à savoir un Bon assimilable du Trésor (BAT) de maturité 182 jours.
Niamey a in fine obtenu des soumissions globales représentant le montant proposé par les investisseurs s’élevant à un total 20,18 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 100,92%. Le Trésor public nigérien a fait le choix de retenir la totalité des soumissions proposées, en l’occurrence les 20,18 milliards FCFA, donc un taux d’absorption de 100%.
Le rendement moyen pondéré a été de 9,99%. Les montants proposés proviennent essentiellement du Niger avec 13,39 milliards FCFA, soit 66,32% de l’enveloppe levée
Le Trésor Public s’est engagé à rembourser les bons émis le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 6 novembre 2025. Le paiement des intérêts se fera d’avance et précompté sur leur valeur nominale.
Il faut signaler que cela renforce la confiance croissante dans les projets de développement qui pourraient découler de ces fonds, notamment dans des domaines cruciaux tels que l’éducation, la santé et les infrastructures.
Cette intervention sur le marché est donc beaucoup plus qu’une simple opération financière; elle témoigne d’une gestion proactive des finances publiques et ouvre la voie à des initiatives prometteuses pour financer des infrastructures essentielles, des programmes sociaux, et même une relance économique face aux défis globaux.
Notons que cette action pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère d’engagement citoyen et d’innovation économique au Niger après le départ de la France.