Niger : la France va en souffrir mais ne pourra rien y faire, 200 000 tonnes d’uranium seront…

Niger : la France va en souffrir mais ne pourra rien y faire, 200 000 tonnes d'uranium seront...

Crédit Photo : liberation

Au Niger, le président Abdourahamane Tiani a décidé d’écarter la France de tous les sites d’exploitation d’uranium du pays.

En clair, le géant français, Orano, a perdu son permis d’exploitation.

Depuis lors, l’exploitation de l’uranium au Niger est au centre d’un bras de fer entre la junte de Niamey et ce géant de la France.

Le régime militaire nigérien entretient des relations tendues avec l’ex-puissance coloniale française, ne cachant pas sa volonté de se tourner vers de nouveaux partenaires, comme la Russie ou l’Iran.

Il est en conflit ouvert avec Orano, majoritaire à plus de 60 % dans trois filiales, Somaïr, Cominak (fermée depuis 2021) et Imouraren.

Sur ce dernier site, dont les réserves sont estimées à 200 000 tonnes, Niamey a retiré à Orano son permis d’exploitation.

 Le groupe français, qui a dénoncé « l’ingérence des autorités », a engagé deux arbitrages internationaux contre l’Etat du Niger.

D’après Orano, une quantité d’environ 1 300 tonnes de concentré d’uranium qu’elle n’a pas pu faire sortir du pays est toujours bloquée sur le site de la Somaïr, pour une valeur marchande de 250 millions d’euros.

Le mardi 6 mai 2025, le groupe Orano (ex-Areva), spécialiste français de l’uranium, s’est dit « très préoccupé » par la situation au Niger, « n’ayant pu entrer en contact » avec son représentant dans le pays, où les bureaux de ses filiales auraient été perquisitionnés.

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