Niger : la CEDEAO reconnaît officiellement le coup d’Etat du général Tiani

CEDEAO sommet extraordinaire

Crédit photo : X Cedeao

Le feuilleton entre le Niger et la CEDEAO entamé depuis le 26 juillet 2023 à la suite du coup d’État du général Abdourahamane Tiani, n’est pas prêt de connaître une fin.

Le 10 décembre 2023, à la 64e session ordinaire des Chefs d’Etat tenu à Abuja, le Niger avait été représenté par son ancien Premier ministre (sous la présidence de Mohamed Bazoum).

Cette situation a été par la suite décriée par la junte au pouvoir qui taxe la CEDEAO d’ingérence en invitant un représentant du Niger sans son accord.

Face à la sortie de la junte nigérienne, la CEDEAO a tenu à publier un communiqué pour expliquer les raisons de la présence de l’ancien Premier ministre à la session du 10 décembre dernier.

Dans le communiqué, l’instance sous-régionale explique qu’elle voyait la situation du Niger comme « une tentative de coup d’État et considérait Mohamed Bazoum toujours comme Président du Niger » jusqu’au 10 décembre 2023.

Par conséquent, le pays n’était pas suspendu des organes de décision de la CEDEAO. C’est cela qui a expliqué la présence de l’ancien ministre.

Désormais, le coup d’État est reconnu comme tel et le Niger est désormais suspendu des organes de prise de décision de l’institution.

« Le sommet du 10 décembre a reconnu que le gouvernement de S.E.M. Mohamed Bazoum avait été effectivement renversé par un coup d’État militaire. 

Par conséquent, à compter du 10 décembre 2023, le Niger est suspendu de l’Assemblée des organes de décision de la CEDEAO jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays », peut-on lire dans le communiqué.

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