La CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) poursuit ses efforts diplomatiques pour résoudre la crise politique qui sévit au Niger. Cependant, elle n’écarte pas l’option d’une intervention militaire imminente.
Le ministre nigérien des Affaires étrangères du gouvernement renversé le 26 juillet, Hassoumi Massaoudou, a révélé lors d’une interview sur la chaîne LCI que la CEDEAO est activement engagée dans les préparatifs en vue d’une intervention armée dans le pays.
« L’agenda de la CEDEAO se déroule selon les prévisions. Les sanctions imposées précédemment commencent à porter leurs fruits, et les préparatifs pour une intervention militaire sont à un stade avancé », a déclaré Massaoudou ce 2 septembre.
Il est essentiel de souligner que cette intervention n’est pas conçue comme une guerre contre le Niger, soutient-il. Mais plutôt comme une opération visant à rétablir le Président Bazoum au pouvoir, en s’opposant à un groupe d’individus responsables du renversement du gouvernement.
Cette décision de la CEDEAO de préparer une intervention militaire témoigne de la gravité de la situation politique au Niger et de son engagement à restaurer la stabilité dans la région.
Les événements à venir suscitent une grande attention internationale, et il est probable que la communauté internationale suivra de près les développements dans cette région.
En résumé, la CEDEAO persiste dans ses efforts diplomatiques tout en se préparant activement à une intervention militaire au Niger, avec pour objectif de restaurer la légitimité du Président Bazoum et de rétablir la stabilité politique dans le pays.
Les sanctions et les préparatifs militaires sont des moyens par lesquels l’organisation entend atteindre ces objectifs.
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