Les nouveaux dirigeants du Niger peinent à peser sur l’échiquier international. Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), qui dirige le pays depuis le putsch du président Bazoum, a été écarté des travaux de la 78ᵉ Session de l’Assemblée Générale de l’ONU.
Cette décision a frustré les dirigeants nigériens. Dans un communiqué publié en fin de semaine, ils ont dénoncé une « ingérence manifeste » de la part du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
« Avec la complicité de la France et des deux Chefs d’États francophones de la CEDEAO, le Secrétaire Général des Nations Unies s’est fourvoyé dans l’exercice de sa mission en faisant obstacle à la pleine participation du Niger aux travaux de la 78ème Session de l’Assemblée Générale de l’ONU.
C’est ainsi qu’en violation de la Charte des Nations Unies, M. Guterres a non seulement refusé de prendre acte de la liste officielle des délégués de la République du Niger à la 78ᵉ Session de l’Assemblée Générale, mais surtout a accédé à la demande fantaisiste de l’ex-ministre des Affaires étrangères tendant à révoquer le représentant permanent du Niger auprès des Nations Unies.
La République du Niger récuse et dénonce avec force cette ingérence manifeste de Monsieur Guerres dans les affaires intérieures d’un État souverain », a indiqué le communiqué.
Rappelons que le CNSP est apparu en juillet 2023, à la suite du coup d’État qui a renversé le président Mohamed Bazoum.
Le gouvernement de transition avait annoncé son intention de revenir à un régime civil dans un délai de 3 ans.
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