C’est désormais le point de non-retour entre la France et le Niger depuis le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum du pouvoir.
La France qui exigeait le rétablissement du président déchu dans la plénitude de ses fonctions et par ricochet un retour à l’ordre constitutionnel a été chassée du Niger par les nouveaux hommes forts du pays.
En effet, l’Hexagone a été sommet de quitter le pays aux premières heures de la prise de pouvoir par le général Abdourahamane Tiani et ses hommes.
Après quelques semaines de tension, Emmanuel Macron a accepté que les troupes françaises quittent Niamey.
Dans la même perspective, l’ambassadeur de la France à Niamey a également plié bagage et est reparti en France.
Cet état de chose a été applaudi par les populations et par de nombreux panafricanistes.
Dans la foulée, Paris a pris un certain nombre de sanctions contre la junte nigérienne.
Des mois plus tard, rien n’a changé. Mohamed Bazoum est toujours détenu par les putschistes et n’est toujours pas libre de ses mouvements.
Ces derniers jours, avec la médiation du Togo, le fils et la femme de l’ex-président ont été libéré par les militaires au pouvoir.
Ce geste des putschistes a été salué par la Communauté internationale dont les États-Unis et la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
La France qui a longtemps exigé la libération immédiate de la famille Bazoum ne s’est pas prononcée sur le sujet.
Du côté de l’Élysée, c’est le silence. Pour beaucoup d’observateurs politique, ce silence est inquiétant.
Ils vont jusqu’à même affirmer que l’Hexagone prépare un mauvais coup.
En attendant, Mohamed Bazoum est toujours en détention à son domicile et les militaires au pouvoir n’entendent pas céder aux pressions de la communauté internationale.
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