C’est plus qu’un revirement à plus à 180 degrés que viennent d’effectuer les États-Unis en ce qui concerne la crise au Niger.
Le pays de L’oncle Sam vient de poignarder dans le dos la CEDEAO et la France.
A l’occasion d’une conférence de presse animée par vidéoconférence avec les journalistes nigériens, le secrétaire d’État américain adjointe, chargée des affaires africaines, Mme Molly Phee a officiellement reconnu que le Président Mohamed Bazoum est déchu.
Elle demande aux nigériens de travailler avec les États-Unis et la CEDEAO pour un retour à l’ordre démocratique. « Le temps est venu de parler avec vos partenaires dans la Région. Vous devez travailler avec nous », a-t-elle laissé entendre.
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Quelques jours plus tôt, les USA qualifiaient officiellement de coup d’État l’éviction du pouvoir de Mohamed Bazoum.
Dans le même sens, les États-Unis avaient annoncé la suppression de 442 millions de dollars d’aide économique, en évoquant l’article 70-08. Toutefois le gouvernement américain a fait savoir que l’aide humanitaire, alimentaire et sanitaire en faveur du Niger continue.
Alors, qu’est-ce qui peut expliquer ce revirement spectaculaire de la position de Washington qui dit vouloir travailler avec la junte nigérienne.
À en croire Mme Molly Phee, le peuple nigérien n’est pas responsable des événements du 26 juillet 2023.
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