Après des semaines de négociation, la France a finalement accepté de retirer ses troupes positionnées au Niger.
Pour les militaires qui ont renversé Mohamed Bazoum du pouvoir, la présence française dans leur pays est préjudiciable pour la sécurité des populations surtout dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Ainsi, le 5 octobre dernier, le rapatriement des militaires français et des moyens militaires français déployés dans le pays depuis dix ans a commencé.
Très vite, le processus de rapatriement s’est accéléré. Les deux groupements engagés dans le partenariat de combat et basés au nord du Niger ont été déjà rapatriés.
L’évacuation de la base aérienne projetée de Niamey débutera dans les prochains jours.
Début octobre, 1000 militaires français étaient encore présents sur cette base. Ils ne sont plus que 400 dès à présent et devront plier bagage cette semaine.
Selon les informations diffusées par les médias du pays, les vecteurs aériens, les chasseurs, les hélicoptères et les drones ont déjà été rapatriés à Paris. Il ne reste plus que les moyens techniques de l’armée de l’Air, les générateurs électriques, les pièces détachées et enfin les infrastructures du camp comme les hangars mobiles et les algécos.
Le colonel Gaudillière, porte-parole de l’état-major français a fait savoir que le retrait décidé par Emmanuel Macron se fait en conformité avec ce qui a été planifié.
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