Dans un revirement inattendu, le Niger séparé de la France et la CEDEAO, vient de recevoir un soutien financier conséquent de la Banque Mondiale.
Cette aide, d’une valeur de 3,2 milliards de francs CFA, se matérialise sous forme d’équipements médicaux et de véhicules destinés à renforcer le système de santé du pays.
Ce geste de la Banque Mondiale intervient comme une bouffée d’oxygène pour le régime du général Abdourahamane Tiani, confronté à de nombreux défis depuis sa prise de pouvoir.
Alors que le Niger-CEDEAO-France triangle diplomatique s’est effondré, cette aide démontre que le pays n’est pas totalement isolé sur la scène internationale.
Le Médecin Colonel-Major Garba Hakimi, ministre de la Santé Publique, a reçu ce don avec enthousiasme, soulignant la « vitalité de la coopération » entre le Niger et la Banque Mondiale.
Cette aide comprend notamment des véhicules de transport de vaccins et des équipements pour la chaîne du froid, essentiels pour améliorer la couverture vaccinale dans un pays où les défis sanitaires restent importants.
Ce soutien s’inscrit dans un effort plus large de la Banque Mondiale, qui a déjà fourni une aide totale de plus de 10 milliards de francs CFA au secteur de la santé nigérien.
Une aubaine pour le général Tiani, qui peut ainsi démontrer sa capacité à attirer des investissements malgré les tensions diplomatiques.
Cependant, cette aide ne résout pas tous les problèmes du Niger. Le pays reste confronté à de nombreux défis, particulièrement en matière de sécurité et de développement économique.
Néanmoins, ce geste de la Banque Mondiale pourrait encourager d’autres partenaires internationaux à maintenir leur soutien au Niger, offrant ainsi une lueur d’espoir dans un contexte géopolitique tendu.