Niger : excellente nouvelle, la junte annonce la création d’une réserve nationale de…

Niger / Secteur des Douanes : historique, le général Tiani lance un projet ambitieux qui va tout changer

Crédit Photo : Jeune Afrique

Le mardi 31 décembre 2024, le général Abdourahamane Tiani, président de la transition du Niger, a présidé le Conseil hebdomadaire des ministres.

Au cours de la séance, plusieurs décisions importantes et des projets structurants ont été adoptés pour la bonne marche du pays.

Au nombre des décisions prises, figure un projet de grande envergure pour la préservation de certaines espèces en voie de disparition.

En effet, lors de ce Conseil des ministres, l’exécutif nigérien a adopté un projet de décret portant création d’une Réserve Naturelle Nationale des Girafes (RNNG).

Selon le communiqué final de la rencontre, les modalités de gestion de cette infrastructure faunique ont également été définies lors du Conseil des ministres.

À en croire la note, « les girafes du Niger constituent les dernières de leur type d’Afrique de l’ouest ».

Il faut dire que ces animaux étaient autrefois, très répandus dans plusieurs pays de la sous-région.

Mais depuis quelques années, ils sont en voie de disparition. Le Niger abrite désormais, les derniers troupeaux de ces girafes d’Afrique de l’Ouest appelées Giraffa Camelopardalis peralta.

Cependant, le communiqué du récent Conseil des ministres a révélé que, ces girafes évoluent en milieu naturel non protégé, au contact direct des communautés rurales et de leurs animaux domestiques.

Une situation qui met en danger la préservation de ces espèces désormais rares et en voie de disparition.

 

Difficultés liées à la préservation de ces espèces

 

« L’Etat a fourni d’importants efforts de protection et de conservation des girafes. Cependant, les modalités actuelles de gestion des girafes et des terroirs concernés ont montré leurs limites, confrontant celles-ci à la perte drastique de leurs habitats suite à une déforestation intense engendrée notamment par les effets du changement climatique », peut-on lire dans le communiqué.

Selon la même source, cet état de choses « contraint les girafes à aller à la quête de nouvelles terres les exposant davantage à des risques sanitaires, occasionnant des dégâts aux cultures créant des conflits avec les communautés humaines « , d’où la nécessité de « concilier les besoins des populations, notamment les agriculteurs, avec la survie des girafes ».

C’est donc la raison pour laquelle l’exécutif nigérien a décidé de « doter l’espace de peuplement des girafes d’un statut juridique et d’outils de gestion appropriés à travers la création de la Réserve Naturelle Nationale des Girafes ».