En plein conflit avec Patrice Talon, le chef de la junte au Niger, Tiani veut renforcer l’effectif de son armée.
En 2025, il est prévu d’enrôler encore plus de 3.000 hommes à la garde nationale et à la police nationale, a fait savoir le général Mohamed Toumba, ministre nigérien de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
Au total, 8.000 agents, tous grades confondus, ont été formés en 2024, selon le ministre.
De plus, dans le cadre du renforcement des capacités des forces intérieures, les autorités ont créé des commissariats, des escadrons polyvalents de la garde nationale, des compagnies de surveillance des frontières et des unités de sapeurs-pompiers.
Ces annonces faites par le gouvernement nigérien interviennent dans un contexte de relations tendues entre le Niger de Tiani et le Bénin de Patrice Talon.
A cela, il faut ajouter que le chef de la junte a accusé, à de nombreuses reprises, le Bénin d’abriter des terroristes pour déstabiliser son pays.
Des accusations rejetées catégoriquement par le Bénin.
Par la voix de Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, le Bénin invite les autorités militaires nigériennes à venir vérifier si le Bénin abrite des terroristes.
Cotonou estime que ce n’est pas dans son intérêt de déstabiliser un pays voisin avec lequel il entretient depuis de longues années de bonnes relations.
Le gouvernement béninois propose une collaboration franche avec les pays voisins tels que le Niger et le Burkina Faso afin de combattre les terroristes.