Construire une maison au Niger va devenir bien plus difficile et réglementée que ce qui se faisant auparavant.
Le tout est dû à la reprise des travaux de la commission en charge des permis de construction à Niamey.
Concrètement, l’initiative portée par le Colonel Boubacar Soumana Garanké, administrateur délégué de la ville, vise à encadrer strictement la construction dans la capitale.
La loi 2017-20 du 12 avril 2017 et son décret d’application No 302 du 27 avril 2017 sont désormais au cœur de cette nouvelle dynamique.
Ils disposent que tout projet de construction, quel qu’en soit l’usage, nécessite l’obtention préalable d’un permis.
Face à la prolifération d’immeubles dans la ville, la commission entend s’assurer de la conformité de ces constructions avec les dispositions légales en vigueur.
Une brigade de contrôle accompagne cette commission. Elle est chargée de vérifier non seulement la validité des autorisations délivrées, mais aussi la conformité des bâtiments avec les plans déposés.
Nul doute que cette approche rigoureuse saura garantir le respect des normes de construction dans toute la ville.
Qui plus est, les autorités municipales continuent de mettre en garde contre le non-respect de ces nouvelles dispositions.
Des sanctions sont prévues pour ceux qui négligeraient de se procurer un permis de construction. La brigade est déjà à l’œuvre sur le terrain, contrôlant les chantiers et prenant les mesures nécessaires contre les contrevenants.
Pour obtenir le précieux sésame et construire une maison dans la capitale du Niger, les promoteurs doivent désormais suivre une procédure précise.
Celle-ci implique la soumission de multiples documents, allant des plans de situation aux notices de sécurité, en passant par les devis estimatifs et descriptifs. Cette démarche vise à assurer une planification urbaine cohérente et sécurisée.