Niger : « Les sanctions de la CEDEAO sont trop dures », les putschistes prennent une décision surprenante

Niger mauvaise nouvelle

Crédit Photo : Europe 1

Face aux multiples sanctions de la CEDEAO, les putschistes ont pris une grande décision avantageuse pour le Niger. Ils ont affirmé être désormais prêts à dialoguer avec l’organisation.

C’était lors du Forum de Paix qui s’est déroulé à Lomé la semaine dernière. Ayant regroupé 300 participants, ce forum a pour but d’œuvrer afin d’éviter les coups d’États, et agir pour restaurer la paix dans les pays africains secoués par ce phénomène.

Pour ce forum, la junte militaire a été représentée par le général Mohamed Boubacar Toumba, ministre de l’Intérieur et de la décentralisation. Ayant pris la parole, le représentant des putschistes a invité la CEDEAO à un dialogue sur la question concernant les sanctions contre le Niger.

« Les sanctions sont très dures. Les premières heures, c’est quoi ? C’est la fermeture de la frontière dès le 27 juillet avec beaucoup de frets qui devraient venir des dépôts, qui n’ont pas pu avoir accès au Niger jusqu’à aujourd’hui. Beaucoup des denrées ont péri, beaucoup de commerçants ont perdu beaucoup d’argent dans cette affaire-là. Donc, je pense qu’ils se sont trompés de diagnostic, ils se sont trompés de chemin », a déclaré le général Mohamed Boubacar Toumba.

Faut-il le rappeler, la CEDEAO avait fait mention d’une intervention militaire pour faire revenir le président Mohamed Bazoum au pouvoir. Selon le général Mohamed Boubacar, cette intervention aura des répercussions sur l’Afrique. Il a plutôt invité l’organisation à la solidarité afin d’éradiquer les organisations terroristes.

« Nous, nous sommes là pour faire le dialogue. Que cela puisse vous surprendre, c’est peut-être nous qui sommes des hommes de dialogue. Ce n’est plus la CEDEAO qui a bandé les muscles et qui veut attaquer le Niger.

Mais ce qui est certain, c’est qu’une telle entreprise serait périlleuse pour la CEDEAO. Nous voulons plutôt avoir leur solidarité en venant nous aider à combattre ces terroristes. Parce qu’il ne faut pas qu’ils oublient que le Niger est un verrou. Aujourd’hui, créer le désordre au Niger, c’est aussi recevoir ces terroristes à leurs frontières. Ça, c’est clair et net », a-t-il ajouté.