Peu à peu, le bras de fer entre le Niger et la CEDEAO est en train de prendre une allure internationale.
Autant les chefs d’État de la CEDEAO sont prêts à agir pour empêcher de nouveaux putschs dans le futur, autant certains pays brandissent le drapeau de la souveraineté.
L’institution sous-régionale dirigée par le président nigérian, Bola Tinubu, promet d’envoyer une force au Niger pour déloger les putschistes du pouvoir.
Dans le même temps, le Burkina Faso, le Mali et le Guinée sont contre cette initiative et sont aussi prêts à s’allier aux putschistes nigériens pour combattre contre la force de la CEDEAO.
Les positions sont très tranchées et chacune des parties semble prête à tout pour défendre ses intérêts. Du côté des putschistes nigériens, on peut désormais compter sur un nouvel allié de taille.
En effet, l’Etat mauritanien, membre de la CEDEAO aussi, a décidé de choisir le camp des putschistes nigériens.
Selon le site d’information 237online, la Mauritanie suppose désormais qu’une « intervention au Niger sera prise comme une déclaration de guerre par Nouakchott ».
La Mauritanie estime de son côté que le destin du Niger devrait être une affaire du peuple nigérien uniquement.