Niger : ça ne sent pas bon pour les putschistes qui sont confrontés à la réalité dans ce domaine

Niger

Crédit photo : Facebook

Les militaires qui ont renversé Mohamed Bazoum du pouvoir au Niger le 26 juillet 2023 ont-ils surévalué leur capacité à se tirer d’affaires devant les sanctions drastiques prononcées par la CEDEAO ?

Cette question taraude les esprits. S’il y a une chose que les nouveaux hommes forts du pays n’ont pas prévu après le coup d’État, ce sont les sanctions de la communauté internationale pour rétablir le président déchu dans ses fonctions.

Même si du côté de Niamey, les putschistes affirment avoir tourné la page Mohamed Bazoum, le constat est clair, les sanctions commencent par se faire sentir.

Dans le domaine économique, les populations souffrent et ne savent plus à quel saint se vouer, les denrées alimentaires se font rares. La junte nigérienne est confrontée désormais à la dure réalité dans le secteur économique.

Dans un premier temps, les nouveaux dirigeants du Niger avaient voulu s’inspirer de l’expérience malienne. Mais, ils se sont rendus compte rapidement que le contexte était différent.

Aussi, il convient de souligner que les sanctions qui frappent le Niger sont une première du genre sur le continent noir. Jamais un pays après un coup de force n’avait connu de telles sanctions de la part de la communauté internationale.

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