C’est incontestablement une bonne nouvelle pour la République du Niger, le Système des Nations Unies entend renouveler son accompagnement au pays.
C’est ce qui ressort de la rencontre entre le président de la transition nigérienne et la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger.
Le mardi 17 juin 2025, le chef d’État nigérien, le général Abdourahamane Tiani, a reçu en audience, Mme Mariama Keita, coordinatrice résidente du système des Nations Unies auprès de la République du Niger.
Selon les informations rapportées par le média sahélien Le Sahel.org, lors des échanges, les deux parties ont notamment abordé la question du renouvellement de l’accompagnement du Système des Nations Unies au Niger.
La rencontre a également été pour Mme Mariama Keita, l’occasion, de présenter officiellement au dirigeant nigérien, son mandat et son équipe.
« Je viens de rencontrer le président de la République du Niger. Mon déplacement s’inscrivait dans une visite de courtoisie visant à me présenter, ainsi qu’à exposer mon mandat et celui de mon équipe, tout en discutant des initiatives que nous menons et du soutien que nous souhaitons renouveler en faveur de la République du Niger », a-t-elle déclaré face à la presse, à l’issue de l’audience.
À l’en croire, il était également question pour elle, lors de la rencontre, de recueillir les avis et conseils du général Tiani pour une coopération efficiente entre le Système des Nations Unies et Niamey.
« Actuellement, le Niger fait face à la priorité de sécuriser son territoire, et pour cela, il est impératif de bâtir un climat de confiance.
Il est essentiel d’établir une plateforme d’échange, et c’est précisément cela que je suis venue présenter au chef de l’État, ainsi que notre détermination à collaborer avec les autorités nigériennes pour soutenir la nouvelle dynamique de souveraineté », a-t-elle indiqué.
Et d’ajouter : « L’État définit sa ligne de conduite, et nous nous engageons à l’accompagner du mieux que nous le pouvons. Notre rôle consiste à renforcer le processus de développement et de cohésion sociale, tout en œuvrant à l’amélioration de la résilience de la population », a-t-elle conclu.