Au Niger une marche est envisagée en faveur de l’ancien président déchu, Mohamed Bazoum.
En effet, deux (2) ans après le renversement de son régime, un mouvement citoyen prévoit en sa faveur, une marche pacifique à Niamey, la capitale du Niger, apprend-on des médias locaux.
Selon le site local ActuNiger, le Mouvement Indépendant pour un Niger Nouveau dans la Justice et l’Égalité (MINNJE), prévoit une manifestation pacifique pour « exiger justice, sécurité et libération » de l’ancien président nigérien déchu.
À en croire les informations rapportées par le média, a officiellement été faite par le MINNJE le lundi 21 juillet 2025.
Dans une correspondance à l’endroit des autorités de la ville de Niamey, notamment au délégué spécial de ladite ville, le mouvement citoyen a exprimé sa volonté d’organiser une marche pacifique en faveur de l’ex président Mohamed Bazoum.
Selon la déclaration de manifestation rendue publique, le mouvement prévoit d’organiser cette marche le 27 juillet 2025.
»Le cortège partira de la place Toumo pour rejoindre la place de la Concertation, empruntant un parcours traversant plusieurs artères stratégiques de la capitale, dont la voie express et le rond-point de l’Église.
Le meeting final, prévu sur la place de la Concertation, devrait rassembler des centaines, voire des milliers de participants, dans un contexte politique toujours tendu », a expliqué ActuNiger.
À travers cette manifestation qui se veut pacifique, le Mouvement Indépendant pour un Niger Nouveau dans la Justice et l’Égalité souligne vouloir réclamer dans un premier temps, « l’indépendance de la justice sociale à travers la traduction devant les juridictions compétentes de tous les délinquants économiques, financiers et fiscaux pour obtenir réparation au profit du peuple souverain nigérien tel qu’exprimé par les délégués ayant participé aux assises nationales de la refondation ».
Le MINNJE dit vouloir en second lieu, réclamer la dotation des « FDS de moyens de guerre sophistiqués pour lutter efficacement contre le terrorisme et le grand banditisme ».
Et en troisième lieu, réclamer « la libération immédiate et sans condition du président Mohamed Bazoum détenu depuis le 26 juillet 2023 ».