Niger : asphyxiés par la communauté internationale, les putschistes adoptent un…

Pétrole nigérien : la junte au pouvoir menace Patrice Talon et son gouvernement

Crédit photo : DR

Les putschistes qui ont pris le pouvoir au Niger à la suite d’un coup d’État sont dans la tourmente depuis le 26 juillet 2023.

Et pour cause, la communauté internationale a vertement critiqué ce coup de force et a pris des sanctions.

Les finances publiques ont été les premières affectées, en particulier pour la solde des fonctionnaires qui ne coïncide pas avec les rentrées fiscales et douanières, le Trésor public n’ayant plus accès au marché financier régional pour financer le budget et ne pouvant plus effectuer de transactions bancaires à travers le réseau de la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

De plus l’UEMOA a ordonné aux institutions financières de fournir les preuves de l’application de ces mesures avant la fin du mois d’août : il n’y aura pas de cadeau pour le deuxième semestre de l’exercice budgétaire 2023.

Frappé de plein fouet par les sanctions économiques, Niamey a dû se réinventer.

Les militaires au pouvoir ont su s’adapter à la situation que traverse le pays et ont dû trouver d’autres sources de financement.

Le gouvernement nigérien exige des contribuables qu’ils paient leurs impôts et taxes en espèces dans les bureaux des impôts et des douanes tandis que les paiements des clients des services publics sont également effectués en espèces.

Certains fournisseurs décisifs du secteur public continuent à faire ce qu’ils font depuis des décennies : livrer sans être payés immédiatement, mais en facturant au prix fort.

De tout ce qui précède, on peut conclure ni la pression de la communauté internationale, ni les sanctions n’ont fait plier les putschistes au Niger.

Le pays avance, la page Bazoum semble avoir été tournée par le peuple nigérien.

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