Le Niger est au cœur de l’actualité depuis plusieurs mois. Il ne se passe pas un jour sans que la crise nigérienne ne fasse la une des tabloïds.
Quelques jours plus tôt, les militaires qui ont renversé Mohamed Bazoum du pouvoir et qui dirigent le pays ont demandé le retrait sans délai des États-Unis.
Avant eux, la France avait été également virée du Niger.
Désormais, la junte nigérienne veut collaborer avec la Russie de Vladimir Poutine.
Pour le Niger, il n’est plus question que le pays de l’oncle Sam vienne dicter sa loi.
Le Niger qui fait partie de l’Alliance des États du Sahel (AES) trouve en la Russie un partenaire crédible avec qui il pourra coopérer d’égal à égal.
Mettant à profit l’élection présidentielle qui a eu lieu en Russie à l’issue de laquelle Vladimir Poutine a été reconduit avec un score soviétique (87%), les putschistes nigériens ont fait une promesse à Moscou.
A la faveur d’une note publiée sur le réseau social X, le président de la transition au Niger a exprimé sa disponibilité à œuvrer encore plus pour le renforcement des relations entre Moscou et Niamey.
“Le Niger, qui mène une lutte historique pour la reconquête de sa souveraineté et son développement, sait pouvoir compter sur votre engagement personnel et la coopération avec la Fédération de Russie pour réussir son combat patriotique”, a-t-il lâché.
Une telle déclaration ne devrait pas plaire aux États-Unis et ses alliés pour qui l’élection présidentielle organisée en Russie est un simulacre et n’est pas démocratique.
La nouvelle posture des autorités nigériennes inquiète depuis de nombreux mois la communauté internationale. A de nombreuses reprises, la France, les États-Unis et d’autres ont critiqué le rapprochement entre le Niger et la Russie.
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