Vingt-trois militaires nigériens ont été tués dans « une embuscade » tendue par « des terroristes ».
C’était lors d’une « opération de ratissage » de l’armée dans l’ouest du Niger, a annoncé le soir du jeudi 21 mars, le ministère nigérien de la Défense.
L’armée a mené de mardi à mercredi une « opération de ratissage » dans des zones proches du Burkina Faso, mais « au cours de leur désengagement », une unité a été prise dans « une embuscade complexe ».
Cette derniere a engendré des décès parmi lesquels, 23 soldats et « une trentaine de terroristes neutralisés », selon le ministère.
L’opération avait pour « objectif de rassurer les populations victimes des exactions des groupes armés terroristes: assassinats extorsion de fonds, vols de bétail… », ajoute-t-il.
« Plus d’une centaine de terroristes à bord de véhicules et de motos » ont attaqué une unité de l’armée entre les localités de Teguey et Bankilaré à l’aide de « bombes artisanales et de véhicules kamikazes », précise le communiqué.
« Malgré la riposte énergique, nous déplorons 23 valeureux militaires tombés sur le champ d’honneur et 17 blessés », ajoute-t-il.
La région de Tillabéri est un repaire des jihadistes sahéliens, dont ceux de l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS) et d’Al Qaïda.
Depuis des années, cette partie du Niger est régulièrement visée par les assauts de ces groupes armés malgré le déploiement massif de forces anti-jihadistes.
En 2019, environ une trentaine de soldats ont perdu la vie dans une embuscade près de la frontière malienne. Cette derniere était orchestrée par des assaillants terroristes.
© AVEC AFP
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