Au Niger, autant la population dans sa majorité soutient les putschistes au pouvoir, autant il y en a qui sont contre les actions du général Tiani et sa bande.
Ceux-ci soulèvent le fait que la situation sécuritaire ne s’est réellement pas améliorée depuis le coup d’État.
Et pourtant, la promesse des putschistes était de faire face efficacement à la menace terroriste.
Or, deux mois après la prise de pouvoir du général Tiani, on compte toujours des attaques contre les bases militaires nigériennes.
Le pays a connu en deux mois 12 attaques et embuscades avec à la clé 186 soldats tués. Un bilan lourd qui ne marque pas une amélioration dans la gestion sécuritaire du pays.
Certains voient même une nette régression comparativement au bilan de Mohamed Bazoum.